Pourtant, la (sur)vie de ces commerçants et de leurs employés, pénalisés par ces nouvelles restrictions d’activité, pour beaucoup déjà bien amochés par le cumul des épisodes gilets jaunes / grèves / confinement 1 – qui sommes-nous pour la juger moins essentielle ?
Buy Local or Bye Local. Voici ce que j’ai pu lire ce matin. Oui, militer pour que tous les commerces puissent exercer, et les soutenir toute l’année, pas seulement lorsque nous sommes confinés, ce n’est pas la démonstration d’un consumérisme effréné, mais ça peut être un acte citoyen, un geste de solidarité.
Car un commerce essentiel, ça ne remplit pas seulement le frigo et l’estomac. Ça nourrit aussi l’âme et l’esprit, ça réchauffe les cœurs et illumine des journées.
Ça (re)crée des liens et des repères spatio-temporels. Ça force à lever les yeux, et parfois, juste à se lever.
Un commerce essentiel, ça vous maintient en vie, vous, votre ville et votre quartier.
C’est le bruit, la couleur, les odeurs. Ça redonne foi par sa singularité.
Ça peut s’organiser, s’adapter, se limiter, pour ne pas contaminer.
Un commerce essentiel, ça retrace des histoires, des souvenirs, les bons, ceux qu’on veut raconter. Ça fait rêver, voyager.
Ça assouvit nos besoins et nos envies. Ça reflète nos valeurs et nos principes aussi. Ça évolue avec le temps, les saisons et les déménagements.
Derrière chaque commerce essentiel, il y a des passionnés qui ont troqué stabilité pour un projet.
Un commerce essentiel, qui pour moi l’est…ne l’est pas forcément pour vous, c’est vrai.
Ou comme Antoine de Saint-Exupéry le disait : « on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ».